Une organisation peut-elle se passer du mail ?

17 mai 2010 5 min read

C'est la question que pose Miguel Membrado (Kimind) dans un article récent paru sur 362.0, un site Web dédié aux mutations sociales et à leur impact sur les organisations. Cet article montre, à travers deux retours d'expérience, que "oui, c'est possible".

En effet, si on associe des outils conversationnels (comme le microblogging) à des collaboratifs (comme le wiki) et à une suite bureautique en ligne, au bout de quelques mois, le mail devient anecdotique, voire inexistant.

Chez Aelia (Filiale du Groupe Lagardère), on retrouve également cette situation. Suite à la mise en place de l'intranet Aeliapedia, les mails n'ont pas totalement disparu, mais ils sont devenus beaucoup moins nombreux. Comme en a d'ailleurs témoigné son DSI, Jean Leroux, à l'occasion d'une table ronde à Solutions Intranet et Travail Collaboratif (la vidéo de cette table ronde sera prochainement mise en ligne sur TechTocTV) et lors de nos différents petits-déjeuners.

Les bénéfices sont là en tous cas : meilleure productivité individuelle et collective et meilleure capitalisation des savoirs-faire et des connaissances !

Mais qu'en est-il de ceux et celles qui n'ont pas encore pris le pli ? L'article ne rentre pas trop dans les détails sur ce point. Se mettent-ils, finalement, progressivement, à utiliser les outils en question ou bien s'isolent-ils ? 

Nous avons demandé quelques précisions à l'auteur de l'article (MM).

MM : "Ils ont tous abandonnés l'email maintenant. L'email n'est plus utilisé que pour des échanges privés d'individu à individu (s'ils n'utilisent pas le chat). En fait on ne répondait plus à leurs emails, nos conversations ne passaient plus que par l'outil conversationnel, on reprenait même leurs idées envoyées par email. Ils l'ont bien vu et s'y sont mis progressivement (ça a pris 2 à 3 mois pour les plus réticents). Et tout ce qui était travail de production était déjà produit dans le wiki, cet usage était déjà acquis."

XWiki : Quel est le profil des personnes les plus réticentes ?

MM : "D'un point de vue profil, j'ai eu aussi bien des jeunes (sur un des projets) que des seniors (sur l'autre projet) ayant ce problème. Seul différence peut-être, les jeunes ont fait le pas un peu plus vite."

Articles similaires :